Encore un triste épisode au Portugal, après le Sporting et le FC Porto qui ont pesté contre l'arbitrage supposé en faveur des aigles en première partie de saison, c'est maintenant au tour du Benfica de se plaindre de l'arbitrage, qui serait en faveur des dragons en cette deuxième partie du championnat. 
 
Les responsables Benfiquistes ont demandé ce vendredi matin, une réunion d'urgence avec José Fontela Gomes président de la commission d'arbitrage Portugais
Les responsables du club de la Luz allèguent que depuis les menaces faites envers Artur Soares Dias en mai dernier dans le centre d'entrainement de Maia, la donne aurait changé. Les arbitres auraient succombé à la pression, et auraient récemment favorisé le FC Porto au détriment du club benfiquiste, vraiment ?
 
Il est évident que l'arbitrage n'est pas net au Portugal, le nombre de cas douteux de ces dernières années en atteste ( le cas "apito dourado" contre Porto, le cas des "vouchers" contre Benfica et le cas "Perreira Cristovão" contre Sporting). 
 
Les trois grands s'attirant les faveurs de la commission d'arbitrage à tour de rôle dans une espèce de roulette russe qui finit par être mortelle quand elle devient défavorable.
Mais les trois grands oublient souvent que ce sont eux les premiers responsables de ces épisodes qui ne dignifient en rien le football national, qui plus est après avoir que notre seleçao nous ai fait honneur en remportant l'Euro, car au final il ne peut y avoir de corrompus sans suborneurs. 
Car c'est exactement de quoi il en est, au final, quand les trois grands sont préjudiciés par l'arbitrage, ils ne sont que des victimes de la création de leurs propres systèmes, comme un monstre a trois têtes skysophrène dont ils prennent les rênes à tour de rôle. 
 
Aujourd'hui au Portugal, le plus important ce n'est plus les transferts, la structure, ou le mérite du terrain qui prévaut, il semble pratiquement impossible de remporter des titres sans avoir pris le pouvoir dans les coulisses, et sur les hommes en noir, jetant le discrédit sur le mérite de leurs propres conquêtes récentes ou passées. 
Et les petits clubs dans tout ça ? Eux qui représentent au final cette majorité silencieuse qui sont les principales victimes sur le terrain, car ils n'ont ni les moyens financiers ni politiques pour entrer dans ce jeu de pouvoir. 
 
Le dégout des passionnées du ballon rond n'est pour le moment que la seule conséquence de ce jeu de pouvoirs nauséabonds à faire pâlir de honte François Fillon, mais ou cela s'arrêtera-t-il ? 
Les menaces de mort sur Artur Soares Dias ne sont qu'un avertissement, si un jour un drame venait à arriver, qui en prendra la responsabilité ?