Fernando Santos

Comment oublier la mythique déclaration de Fernando Santos qui avait annoncé, pendant l’Euro 2016, qu’il ne rentrerait pas au Portugal avant le 16 juillet ? Cette fois, il n’a pas osé aller aussi loin, mais le sélectionneur national a de nouveau tenté une prédiction : « Nous allons rester ici encore longtemps (en Russie) alors j’ai fait venir mon petit-fils car il me manque »

Refusant d’être taxé de Nostradamus Lusitanien, Fernando Santos s’est cependant montré extrêmement confiant pour la rencontre de samedi prochain face à l’Uruguay :

« Ce que je sens, c’est que dimanche je serais ici, tranquille pour continuer ce mondial. Je ne suis pas un sorcier et je n’ai pas de dons de devins, mais de la confiance j’en ai à revendre.

Je ne viens pas ici avec un discours prémédité, en pensant je vais dire ceci, ou cela. Mais je sais ce que veut. Et je peux même vous dire que mon petit-fils va venir ici (en Russie) pour voir le match. Il me manque et comme je pense rester ici encore très longtemps, le mieux c’est qu’il puisse venir et s’habituer rapidement ».

Pour lui, cela ne fait aucun doute, le Portugal va monter en puissance au fur et à mesure de la compétition :

« Les équipes grandissent. C’est complètement différent d’arriver à un mondial en tant que champion d’Europe. Cette phase de groupes était très difficile, surtout avec des adversaires dont beaucoup ont dit qu’ils seraient faciles et on a vu ce que ça à donner. Maintenant on entre dans une nouvelle phase qui n’a plus rien à voir, soit tu gagne et tu continues soit… et c’est ça qu’on veut. On ne peut plus penser autrement ».