La ligue des clubs professionnels a statué ce mardi, la 2e mi-temps de la rencontre entre Estoril et le FC Porto sera joué le 21 février à 19h00 (FR), pourtant cette décision n’a jamais fait consensus chez les dirigeants Estorilistas et des dragons. Ces derniers promettent d’ailleurs de contester la décision et réclament une victoire sur tapis vert.
La rencontre avait été interrompue à la 45e minute pour cause de problèmes de sécurité dans la tribune visituers du stade Antonio Coimbra da Motta (Estoril), mais la décision finale de terminer le match le 21 février pourrait être rendue caduque.
Car lors de la réunion entre la Ligue, les dirigeants du FC Porto et d’Estoril, les deux clubs ne sont parvenus à aucun consensus, si ce n’est celui que le match ne serait pas joué lors des prochaines 40 heures comme stipule le règlement. La date du 21 février a donc été imposé par la Ligue, mais les dirigeants des Dragons veulent faire intervenir l’article 94, qui stipule que si une rencontre ne peut arriver à son terme pour cause d’un manque de conditions du stade, le club hôte serait puni avec une défaite sur tapis vert, 0-3, ainsi que d’une amende.
Lors d’un communiqué officiel, le FC Porto a assuré qu’ils iraient devant les juridictions compétentes afin de faire valoir cet article 94, estimant qu'Estoril doit être sanctionné pour le fait, que le match ne soit pas parvenu à son terme. Francisco J. Marques, directeur de communication du FC Porto a été très clair, en ajoutant qu’il est de l’intérêt du FC Porto que ce genre de situations ne se reproduisent plus, pour le bien et la sécurité du public et de ses supporteurs .
L’intervention de la FPF
Le conseil de discipline de la FPF a annoncé avoir ouvert une investigation afin d’avoir tous les détails des problèmes survenus lors de la rencontre. Cette investigation sera maintenue secrète jusqu’à son terme et elle pourrait, dans le cas où la responsabilité d’Estoril devenait un fait avéré, punir le club avec une sanction à la suite d’un procès disciplinaire. Le club risque d’ailleurs de voir sa tribune fermée au public, dans le cas où la deuxième enquête, la première n’avait rien détecté d’anormal, du laboratoire d’ingénierie civile qui aura lieu demain (jeudi) arrive à la conclusion que les conditions de sécurité ne sont pas réunies. Le verdict final sera rendu public avant la fin de la semaine.
Cette affaire est donc loin d’être terminée et risque donc de faire encore couler beaucoup d’encre dans les jours qui suivent…